L'engagement devant la Mère

Chimera.

[Château de Vannes]

L'idée fait son petit chemin dans la tête de Chimera depuis quelques jours.
Elle termine de fixer la fibule à tête de cerf qui retient son manteau tout en chantonnant.
La Mère fait bien les choses, tout de même. Elle qui rechignait à quitter à nouveau son chez-elle à peine retrouvé pour se rendre à Felger et les unir... Voilà qu'ils lui épargnent le déplacement -qu'elle aurait tout de même fait avec joie, au demeurant.

"Ce serait notre plus beau souvenir de voyage de noces", avait dit Zabou la veille.
Elle comptait bien faire en sorte que la fête soit belle.

Etape numero 1: Tout bon plan se fait avec la complicité d'un intendant.
Elle s'en va donc trouver son veilleur... Il s'incline en la voyant arriver, toujours un peu guindé malgré les années. Elle lui sourit chaleureusement.

Beilhal, pourrais-tu te rendre en ville pour y quérir Margot?

Il hoche la tête et lui assure qu'il s'y rendra dans la matinée.
La jeune vannetaise a accepté de marcher dans la combine.
Un kidnapping ce sera donc, union surprise dans un lieu de son choix. Ce lieu, là... la source... leur union quelques années auparavant, celle de Lallie et Ben...
Sourire alors qu'elle inspire profondément, rêveuse.
Oh! Et en passant devant l'écurie, demande à ce qu'on selle des chevaux.

Etape 2: Surprise rime avec gourmandise
C'est une mission pour les mains de fée d'Isolde, même si elle la maudira sûrement pour ce qu'elle s'apprête à lui demander...
Note: Accorder à Isolde quelques jours de repos après la fête.

Elle connaît les rituels de la gouvernante du chateau de Wened, et n'a donc aucun mal à la trouver.

Isolde... j'ai besoin de votre aide...
Comme vous le savez, nous hébergeons en ce moment deux jeunes époux.
Elle hoche la tête.
Et bien... je dois les unir à la manière des druides en fin d'apres-midi, si les choses vont comme... je l'ai prévu.
Sourire.
Vous me voyez venir je pense... Toute célébration de ce genre se doit d'être suivie par un banquet, si modeste et précipité soit-il. Je sais que je vous laisse un délai honteusement court pour cela, mais vraiment il n'est pas question de faire un festin de rois. Nolwenn vous prêtera main forte, Anelha également si Maeve la laisse souffler un moment!
Un petit banquet sans fioritures mais préparé avec toutes les attentions que méritent nos deux vieux amis. Je compte convier aussi les quelques fougerais qui les accompagnent, ainsi que ... et bien.... les vannetais qui ont coutume d'aller et venir en ces murs. Prévoyez large... si jamais nous avons trop, les plus humbles vannetais s'en réjouiront, en cette fin de saison froide.
Je vous remercie...

Reconnaissance et culpabilité... ce n'est pas souvent qu'il lui prend ce genre de lubies, mais à occasions exceptionnelles, mesures exceptionnelles...
Aurait-elle omis quelque chose?
Ah....
Oui....
Evidemment...

Prévenir Mumia... Etape numéro 3!

Et voilà Chimera qui circule dans les couloirs en direction du bureau de son époux, encore toute à ses pensées.... Vêtements blancs... ruban...

margot wolback

[Vannes, dans la maison des Wolback]

La blonde somnolait dans son lit, bercée par le murmure des flammes que Patience avait fait ranimer. Pas trop de motivation encore ce jour, mais il allait bien falloir que ça revienne...
Une rencontre explosive hier en taverne, des mots dits trop vites, à peine sortis que déjà regrettés. Mais bon, elle est comme ça, impulsive et passionnée.
Elle a eu du mal à s'endormir hier soir.

Toc toc toc...

Qui cela peut il bien être? Pumae est encore sur l'île d'Arz, Erbald est parti comme à son habitude.
Patience passe la tête par la porte, se demandant de quelle manière elle va être accueillie ce matin, la demoiselle n'étant pas à prendre avec des pincettes en ce moment!

Demoiselle? Un courrier pour vous. Amené par un coursier, qui vient du Château.

La blonde se redresse dans son lit, curieuse, un peu dépitée aussi, ce n'est pas ce qu'elle attendait. Elle détache la faveur qui entoure le parchemin, brisant le sceau ducal.
Dame Chimera... Oui, elle lui a promis son aide, elle ne peut faire autrement que de se lever...

Qu'il transmette à sa maîtresse mon arrivée au Chateau dans la matinée.

Branle bas de combat, la jeune fille fait passer sa chemise par dessus sa tête, réclamant à corps et à cris une soubrette pour venir l'aider à se coiffer! Une invitation au Château, on ne fait pas attendre!!
Hésitation devant le coffre grand ouvert, Margot commence à piquer sa crise... Le velours vert ou bleu? Le grand jupon ou le petit???

Heureusement, Patience prend les choses en main. La pose sur un tabouret devant la coiffeuse, et s'occupe de la faire coiffer, pendant qu'elle étale sur le lit une robe aux reflets azurés, sobre mais élégante.

Enfin elle est prête la blonde, le cœur battant à l'idée d'entrer dans ce château qu'elle n'a fait que voir de loin jusqu'à présent.

Isolde

La brave intendante s'inclina à l'arrivée de sa maitresse et l'écouta avec application.
Un banquet, un autre, elle sourit de contentement, cette fois elle ne sera pas prise au dépourvu, les réserves qu'elle avait faites pour le mariage de l'autre résidente du château allaient servir finalement.

Il fallait prévoir large? Elle avait prévu très large! Elle s'inclina donc une nouvelle fois devant la duchesse avant qu'elle ne disparraisse et reparti vers les cuisines afin de mettre son petit monde sur le grill.

Branle-bas de combat dans la maisonée il fallait tout préparer avant la nuit, elle allait s'y atteler et promptement.

Chimera

Bien, maintenant que le duc est averti, que les chevaux doivent être prêts et que Beilhal a rapporté des nouvelles de Margot, reste la mission numero.... 4 ou 5 ou... peu importe
Mission: Dénicher les protagonistes du jour...

Où sont ils... La 16?, la 17?, 18? .... la 20?
Oui... Mumia avait décrété que la chambre 19 n'existait pas... alors soit.
Les deux tourtereaux se sont-ils vraiment mis en demeure d'essayer chaque chambre du château?
Ce sont Nolwen, Anelha et Isolde qui doivent être heureuses... Sourire.

Il est assez tôt dans la journée, ne sont-ils donc pas levés? Personne ne semble les avoir vus au château. Elle se voit mal parcourir toutes les chambres et y débarquer comme un cheveux sur la soupe, si joli, boucle et roux soit-il, pour les sommer de s'apprêter!
Après tout, ils sont en voyages de noces, et n'ont rien d'autre à faire que se reposer et profiter de leur toute récente union.

Idée lumineuse soudain....
Non... elle ne peut pas faire ça....
Oh et puis si peut être....
Essayer de trouver Morgan pour lui faire chanter la sérénade dans la cour? La plupart des chambres y donnent...

Résolue, elle se met à la recherche du barde du château....

Zabou

[Quelques jours plus tôt, une arrivée bien matinale....]

Ils avait forcée l'allure de leur pauvre mule, attelée à une cariole contenant leurs maigres bagages. Les quelques lieues qui les séparaient encore de Vannes avaient été avalées dans le brouhaha de ses babillages incessants. Nul doute que toute personne normalement constituée l'aurait bien plus tôt jetée en bas du véhicule, mais son compagnon de voyage était son mari, et il était doté d'une patiente à toute epreuve quand il s'agissait d'elle. Il souriait tolérant, la laissait raconter pour la énième fois sa joie d'être bientôt arrivés. C'est qu'elle aimait Vannes, la bretonne, ça il avait pu le comprendre....

Jouant de ses cils comme un troubadour de sa lyre, profitant du fait qu'il était encore sensible à cette arme féminine, elle l'avait convaincu de ne pas attendre pour entrer dans la première taverne rencontrée.

Voila les fougeriens d'la journée! Mouahahhahaha!

Ce rire, cette voix, deux têtes rousses, deux visages souriants... Ils étaient bien là, Chimera, Mumia. Quelle joie de les retrouver, eux et tous les autres.

Chimera, la femme la plus douce et aimante de Breizh, et elle mettrait quiconque au défit de lui démontrer le contraire, les avaient immédiatement invités à séjourner au château.

Et cela ne souffre aucune discussion...

Le ravissement et la stupéfaction avait laissé notre jeune femme muette, un temps seulement certes; mais quel repos cela avait-il dû être pour les oreilles de son époux. Suivant pas à pas l'intendante du château, une femme qu'on sentait fière de la responsabilité qu'elle portait à veiller au bien être de ses maîtres, elle s'était un peu inquietée et avait chuchoté à l'oreille d'Oban:

Mais on r'trouvera jamais not' chambre!! C'est immense ici!!

Pouffant dans sa main, elle avait poursuivi:

Tu t'sens prêt à visiter toutes celles de ce château?

Margot Wolback

La blonde est enfin arrivée aux portes du Château.

Elle hésite avant de se diriger vers le garde, anxieuse malgré tout.

Demat, Dame Chimera m'a fait chercher.

Un petit sourire, elle a reconnu là bas le messager de ce matin. Qu'elle va suivre jusqu'à sa maitresse...
Elle ne sait pas trop ce qu'on attend d'elle, mais elle est ravie d'être ici... Elle n'a pas assez de ses yeux pour tout regarder, émerveillée par l'endroit...
Ses mains moites plissent, déplissent, replissent le velours de la jupe.

Un mariage... Elle sait qu'elle vient pour Zabou et son mari, un mariage surprise...
Entourée de mariage en ce moment la blonde... Pour améliorer son moral, il y a mieux! Mais bon, arrêter de ne penser qu'à soi, la vie est si belle après tout...

Morgan

[Le matin, plus tôt, salle des gardes]

Il avait pris sa garde un peu plus tôt, au lever du soleil. Un calme olympien régnait au château, il en profitait donc, entre deux ronde, pour parfaire sa maîtrise de son instrument. Entre chaque mesure il griffonnait un bout de papier, voulant parfaire son morceau. Comme il avait du mal avec l'écriture, on pouvait voir, de ci de là, le bout de sa langue poindre entre ses lèvres, traduisant ainsi son extrême concentration.

C'est à ce moment là qu'on frappa à la porte. Trois petits coups, pas un de plus. Intrigué, il se leva et ouvrit la porte, sa cithare à la main. Instantanément le rouge lui monta aux joues. Il avait devant lui la duchesse en personne. Pris en flagrant délit d'oisiveté, il en oublia tout le protocole qu'il avait mis des heures à assimiler. Il se contenta de la regarder. Sa beauté n'avait d'égal que la douceur qui émanait de son regard. Elle lui proposa de s'installer et lui exposa le but de sa visite.

Il tenta de refuser, opposant son manque de pratique et ne se sentant pas à la hauteur, mais elle sut facilement le convaincre à coups de sourires et de mots réconfortants.

Il se retrouva rapidement à nouveau seul, avec sa première "commande". L'angoisse de la feuille blanche l'assaillit. Ca n'était pas franchement le moment, puisqu'il devait livrer la commande dans très, très peu de temps. Une heure, c'est tout ce qu'il avait comme temps pour pondre une chanson. Il avait une pression d'enfer. M'enfin, c'était pour les amis de la duchesse, il se devait d'être à la hauteur. Après une heure de combat acharné contre sa nullité, il prit la direction de la cour du château, face aux fenêtres des chambres. Les jambes flageolantes, le rouge aux joues, il fit tinter son instrument une première fois, pour s'assurer qu'il était bien accordé, tout en éclaircissant sa voix, puis se lança. Alea jacta est :

Zabou et Oban,
Debout là d'dans !
Il est l'heure de se lever
Le grand jour est arrivé !

Votre union aujourd'hui célébrée
Devant la Mère comme il se doit
Par la Verdruis Chimera
Toute votre vie vous souviendrez

Mais l'heure est aux préparatifs
Laver, brosser, s'habiller,
sans oublier coiffer ses tifs
Pour, à l'heure dite, être fin prêts.

Et enfin aux invités vous présenter
Parés de vos plus beaux atours
Nuls doutes qu'ils seront émerveillés
Devant l'immensité de votre amour...

Ouf, voilà, c'était terminé. Cette chanson ne resterait sans doute pas dans les annales, mais ils venaient quand même d'inventer le concept de réveil matin. Et ça, on en reparlerait sans doute plus tard...

Zabou

[Réveil au chant du coq..uin de garde]

De mémoire de Zab, elle n'avait jamais aussi bien dormi ! Les yeux encore clos, elle gouttait aux joies d'une chambre digne d'une reyne.
Leur couche... non leur lit! un vrai lit, était pur bonheur. Un feu avait été allumé la veille dans la cheminée qui se dressait sur le mur opposé et il avait été si bien alimenté qu'il avait toute la nuit durant conféré à la pièce une chaleur bienfaisante.

Oh! Pas que sa vie modeste lui déplaisait, bien loin de là. Elle savait qu'il lui était nécessaire de bosser durement pour vivre petitement. Mais même si l'humble bretonne aimait sa chaumière par dessus tout, pour tout ce qu'elle signifiait de vie simple mais heureuse, elle savait aussi profiter de l'instant présent, de ce privilège de l'invitation des généreux châtelains.

Le soleil ne devait pas s'être levé depuis longtemps si elle en croyait la pâle lueur qui perçait les lourds rideaux de velours habillant les fenêtres.
Se glissant hors des draps, elle alla les tirer, pieds nus et apperçut l'un des gardes du Duc et de son épouse prendre place sous les fenêtres dans la cour.

Croyant être encore aux pays des songes, elle se frotta les yeux de ses poings, passa ensuite la main dans ses cheveux, les ébouriffant d'avantage...Les paroles de la chanson lui parvenaient certes un peu étouffées mais restaient suffisament claires!

Réalisant l'ampleur de ce qu'elle signifiait elle sentit une montée d'angoisse lui prendre le ventre et se mit à s'agiter frénetiquement dans la chambre...

Oban!! Oban!! lève toi!!! OBANNNNNNNNNNN!!

Elle virevoltait, ne sachant plus quoi faire de ses jambes, de ses mains, elle courrut à la fenêtre, afin de remercier le garde, réalisa qu'elle était encore en tenue de nuit, referma la fenêtre sur un trugarezzzzzzzzzzzzzzzzzzz.... qui venait de loin, poursuivit son manège jusqu'à ce qu'elle se sente saisie par les épaules en douceur.

Faut penser à te calmer Kalonoug, tout va bien s'passer tu verras!! respiiiiiire...

Aliena

Elle dormait paisiblement dans une des chambres prétées par l'duc et sa duchesse le temps de son séjour à vannes.
Depuis qu'elle était au chateau, elle s'habituait peu à peu au confort d'un lit douillet, et il faut le dire, elle y prenait gout...
Elle revait tranquillement, un beau reve ou le chouchen coulait à profusion...quand un bruit la tira brutalement du pays de morphée...

Un homme chantait....enfin..chanter était un bien grand mot...il braillait plus qu'il ne chantait....enfin...il chantait, mais aux oreilles d'Aliena, encore ensommeillé, son chant ressemblait plus a des cris de barbares qu'aut chose...

Aliena était hors d'elle, qui se permettait d'hurler contre sa porte alors qu'il était tot?

Elle sortit de son lit, en pétard, prete à vociférer sur le malotru qui s'étais permis de roucouler à sa fenetre.
Furibonde, elle ouvrit la fenetre et vociféra, les yeux mi clos

Non mais ca va pas la tete de brailler a c't'heure ci? il est beaucoup trop tot pour reveiller les gens qui dorment ! Allez pousser la chansonnette ailleurs !

Une fois son flot de paroles déversée, elle se senti mieux et ouvrit un oeil pour voir a qui elle avait affaire.
Elle reconnut Morgan, qu'elle avait déja croisée lors de son arrivée au chateau. Se souvenant de la frayeur qu'elle lui avait fait a son arrivée, elle se radoucit un peu.

Morgan? c'est vous??? mais vous etes fou? qu'est ce qui vous prend de chanter a tue tete si tot dans la matinée??? si vous souhaitez roucouler la sérénade à une dame, j'crois bien que vous vous etes trompé de fenetre.

Oban

Qu’est ce que c’est ?

s’écriât-il en se relevant d’un bon de la couche, les yeux hagards par ces nuits de manque de sommeil.
Le temps de reprendre ses esprits, se rappeler qu’ils étaient à Gwened, au château du duc, de vérifier que Zab était bien près de lui et que ce n’était pas d’elle que venait ce grincement de crécelles dans la cour.

Ooohhh mordiou elle est partie faire ses vocalises, la c’est sur, Mumia va nous virer …

Posant les pieds au sol, il aperçut sa belle dans le plus simple appareil masquant sa poitrine par un des pans du rideau qui lançait un trugarezzzzz en refermant la fenêtre.

Il l’a regarda un moment, savourant cette image matinale du levé.

S’approchant d’elle à pas de velours, il l’a pris par les épaules, et lui murmura à l’oreille

Alors ma belle on se fait jouer la sérénade devant ses fenêtres !

Dans un sourire il poursuivit tout en lui massant les épaules
Faut penser à te calmer Kalonoug, tout va bien s'passer tu verras!! respiiiiiire...

Il passa ses bras de chaque coté de son corps et l’enserra croisant ses mains sur son ventre
Me a gar ac’hanout !

Lui glissa un baiser tout doux dans le cou

Chimera

Bien.... Ils sont réveillés désormais. Tous.... il semblerait qu'il y ait eu quelques dégâts collatéraux...

C'est ainsi qu'une verdruis se parle à elle-même...
Brave Morgan qui une fois de plus a accompli sa mission avec brio. Sa chanson était digne des plus grands bardes. Simple et efficace, un peu trop révélatrice des joies de la journées, mais aurait-il pu en être autrement? Il fallait appeler un chat un chat.
Elle songe encore lorsque Margot est menée à elle. Elle l'accueille avec un sourire.

Ah, Margot, vous tombez bien.
La mission "Réveiller les tourtereaux" est accomplie, vous arrivez juste à temps pour l'enlèvement. Pouvez vous, avec la complicité de Beilhal qui ne devrait pas tarder à revenir, vous mettre dans la peau des ravisseurs?
Votre mission donc, est de les mener, tout de blanc vêtus, en forêt, jusqu'au lieu de leur union.
Des chevaux sellés vous attendent à l'écurie. Beilhal vous assistera, il sait où trouver le nécessaire pour les vêtir, et connait le lieu de rendrez vous, qui n'est autre que la clairière où Mumia et moi avons été unis.
Je pars en avance, je vous y retrouverai.
Si jamais ils souhaitent inviter du monde, maintenant qu'ils ont compris ce qui les attendait, je ne sais pas moi, d'autres habitants de Vannes ou du château, qu'ils passent le mot à Isolde, elle les enverra quérir.
Oh, si vous avez le temps, dites à Beilhal de faire porter une corbeille de fruits à Aliena, je crois qu'elle a été réveillée un peu brusquement... qu'il lui dise que c'est avec mes compliments, et mes plus plates excuses! Elle est bien entendu conviée à la fête.

Elle lui sourit doucement, heureuse qu'elle ait accepté d'être partie prenante dans cette petite aventure.

Ca va aller?

Margot Wolback

Citation :

Eh bien, elle en a du débit la Duchesse!
La blonde ne se voit pas la nommer autrement, en dépit de tout ce qui se passe...
Bon bref, alors déjà arrêter de se préoccuper d'admirer les lieux, car Dame Chimera ne s'embarrasse pas de rêveuse, il lui faut de l'efficacité. Donc pour Margot, une réputation à tenir!
Vite vite, tout noter dans un coin de sa tête, ne rien oublier, surtout ne rien oublier!!

Trouver les mariés!! Évident!! Elle connait le château par cœur... Première grimace.
Les faire habiller de blanc. Bon, à moins de les trouver nus et les forcer à mettre chemise adéquate, le plus simple reste de leur demander gentiment, espérant qu'ils ne rechignent pas trop.
Les chevaux... mhhmmmppffffffff. Le seul cheval qu'elle ait vu se trouvait bien loin. Alors en plus monter dessus!
Margot, serre les dents, il va bien falloir que tu t'y fasses à grimper sur les canassons...

Beilhal... C'est qui lui encore? Bon, comme d'habitude, ne pas montrer son ignorance, faire oui oui de la tête avec un joli sourire, blondissime de niaiserie, mais bon, on se refait pas!
Bon rien de compliqué dans tout ça, sauf trouver les deux principaux sujets!

Ça va aller?? Mais bien sur que ça ira!! La blonde hoche la tête, presque sûre d'elle même!

Elle salue Dame Chimera, la laissant se diriger vers d'autres préoccupations duchissimes.
Et se met en quête de ses proies. Ben quoi, elle n'est pas encore un aigle, certes, mais un petit gerfaut aux griffes acérées! On peut toujours y croire non??

Se repérer, trouver l'aile des invités...
Puis, fi de toute retenue, hurler au beau milieu du couloir!!

Zabou!!! Oban!!! C'est Margot, j'ai besoin de vous!!!

Réfléchir à toute vitesse, trouver une excuse pour justifier et sa présence, et sa requète, enfin, plutôt son ordre!!

Zabou

Toujours entortillonnée dans son rideau de velours, s'en drapant les courbes, elle ne put que se détendre au contact doux des mains de son époux. Ce calme ne devait pas durer, cependant elle fit remarquer une évidence à Oban:

Tu trouves pas que cette teinte m'va bien? M'semble que j'ai vu une houpelande en vente chez un tisserand dans le même tissu....

Une deferlante de cris, des invectives, le tout venant de la chambre d'à coté.

Ah ben tiens, c'soir il nous faudra passer directement à la suivante, il me semble reconnaître le son mélodieux de la voix d'Aliena hhéhé..

Passant rapidement une lourde robe de chambre, elle ouvrit elle-même ses fenêtres, se pencha suffisamment pour appercevoir la mine ébourrifée de leur amie.

Scuse nous Alie.. j'crois qu'on est un peu responsable de ce tour de chant!!
Mais tu pourrais facilement te joindre à notre Morgan, t'as du coffre aussi dis moi!!

Zabou!!! Oban!!! C'est Margot, j'ai besoin de vous!!!

Le calme avait été en effet de courte durée.
Sursautant, elle se cogna violemment la tête dans la boiserie de la fenêtre et grimaça à l'adresse d'Oban...

J'sens que cette journée va être d'un calme olympien!!

Se frottant la tignasse tuméfiée, elle se dirigea vers la porte à grandes enjambées, absolument inconcsiente de l'apparence lamentable qu'elle allait offrir à la vue de Margot dont les cris de detresse raissonnaient encore dans sa tête. Un dernier regard sur Oban pour s'assurer qu'il était visible et elle ouvre la porte sur la tornade blonde...

Qu'est ce qu'on peut faire pour toi, belle Margot?

Aliena

Elle était toujours penché à la fenêtre de sa chambre, invitant le jeune Morgan à déguerpir, qu'elle vit la tête de Zabou passer dans l'encadrement de la fenêtre d'à coté.

Citation :: Scuse nous Alie.. j'crois qu'on est un peu responsable de ce tour de chant!!
Mais tu pourrais facilement te joindre à notre Morgan, t'as du coffre aussi dis moi!!

Alie ronchonna. Elle n'était pas du matin, et comprenait toujours pas en quoi les roucoulades du garde avaient un rapport avec Zab et Oban. Elle allait en demander la cause lorsqu'un bruit la fit sursauter.
Apres les roucoulades du beau Morgan à sa fenêtre, c'est la voix tonitruante de margot qu'Alie entendit dans l'couloir...
Mais le ciel leur était tombé sur la tête ou bien c'matin la ???? C'etait donc impossible de dormir dans c'chateau ?

Voyant Zabou se cogner à la tête, elle éclata de rire, et referma la lourde fenêtre derrière. Bien réveillée cette fois ci, et la curiosité piquée à vif de savoir ce qui s'tramait, elle décida d'aller enquêter pour en savoir un peu plus.

Elle se vétit à la hate de sa cape qui trainait sur une chaise, et ouvrit la porte, ne laissant que sa tête dépasser. Elle aperçut Margot et Zabou sur le palier qui papotaient, et elle leur demanda en grognant.

Bon, quelqu'un aurait il la gentillesse de m'expliquer ce qui se passe?[/size]

Pumaé

Un courrier lu un peu tardivement de la main de Chimera.
Un sourire se dessine sur son visage. A elle de prêter main forte cette fois-ci.
Passant par la chambre de Margot, elle ne l'y trouve pas, elle doit probablement être partie.
Elle s'habille chaudement et après un passage sur l'eau, accompagnée par deux gardes retrouve le plancher des vaches. Elle ne comprend toujours pas pourquoi les gardes se sentent obligés de l'accompagner quasiment partout. Toutefois ils sont utiles. L'un deux porte une grosse malle qu'elle n'aurait aucunement eu l'envie de trimballer. A cette pensée en renfonce ses mains bien au fond de ses poches, profitant de la chaleur de sa grande cape.
Prenant plaisir à faire le chemin à pied malgré le froid et le vent mordant, elle arrive les joues rougies.
Un hochement de tête au garde et elle abandonne l'un des deux compères, Arz et Gwened ensemble. Elle a les lèvre sèches et scellées par les embruns. Une grimace pour détendre son visage, et elle se dirige vers la cour intérieure du château. A sa suite le pauvre garde ahane sous le poids de son fardeau.
Elle arrive juste à temps pour assister à la rencontre fortuite entre Zabou et le bois de la fenêtre et en entendant la raison du sursaut de la jeune femme sourit de plus belle.
Ainsi donc, c'est ici qu'elle se cache.
Elle hésite une seconde trois quart avant de répondre à la blonde planquée elle ne sait où.

Margooooooooooooot ! C'est ici que tu te caches !
Venez donc en vitesse par ici tous !

Elle regarde les fenêtres à la recherche d'un signe de sa fille et des futurs qui ne le savent pas encore. Se tournant vers le garde porteur elle lui sourit légèrement.

Vous en serez bientôt débarrassé !

C'qui s'passe ?? ben euh....

Pas le temps de finir la réponse qu'elle pensait donnée à une Alie aussi échevelée qu'elle même que ça braillait à nouveau de l'autre coté...
Regard de supplication aux jeunes femmes, genre m'laissez-pas-devenir-plus-zinzin-que-j'suis-déjà, elle tourna les talons qu'elle n'avait pas, puisque pieds nus, et retraversa la chambre sous le regard de plus en plus amusé d'Oban, qui avait eu la sagesse de passer braies et chemise.

Ah les vacances!! tu me la copieras!! des bottes neuves!! et je reviendrai pas la d'ssus!! et pas la peine de m'en refiler d'occasion!!

Se repenchant par la fenêtre laissée ouverte, elle apperçut Pumae, élégante, chaudement habillée ( y a qui ont de la chance), un sourire radieux sur les levres ( le mariage , y a pas a dire, le Marick ne devait pas exceller que dans les cours d'économie..)

Oh Pum!!demat!!! dis tu veux pas plutot entrer??? c'est que c'est pas encore les grosses chaleurs!! Et Alie a presque rien sur le dos!!

Margot Wolback

Ben.... Euhhhh....
Bon, vite vite réfléchir, pour ne pas affronter trop longtemps le regard acéré et inquiet de Zabou... Non mais quelle idée elle a eu de hurler aussi fort.
A peine de temps de trouver la fameuse excuse hyper valable, que la porte d'à côté s'ouvre sur une Alie au mieux de sa forme, ou plutôt au mieux de sa curiosité!!
Un coup d'oeil suffit pour se rendre compte qu'elle est finalement la plus habillée des trois, que se trouver ainsi dans le couloir risque d'ameuter d'autres personnes, et qu'Oban se retrouvera bien seul pour défendre leur vertu à toutes trois!!
Ben oui, c pas tous les jours que trois merveilles ou vermeilles, c'est comme on veut, se trouvent réunies!!

Mais il est dit que l'histoire n'est pas terminée, ni encore racontée à Alie, car d'autres cris surgissent de la cour. Finalement, malgré l'adoption, elles se ressemblent Pum et elle, autant de coffre!!!

Citation :

Les yeux écarquillés, la môme ne bouge plus... Son neurone de blonde, resté coincé sur la réflexion de l'excuse à trouver à Zabou, se trouve à nouveau rapidement sollicité!! Pumae?? Mais qu'est ce qu'elle fait là, alors qu'elle l'a laissé roucouler sur l'île?
Margot cherche... Qu'à-t-elle fait encore? Non, pas de suicide, non pas de voyage intempestif sans qu'elle ne l'ai prévenu...

C'est donc qu'elle n'est pas le sujet principal de l'arrivée maternelle. Soulagement, puis ensuite joie de la voir, car elles ne font que se croiser en ce moment.

Sacré tableau que se retrouver dans un couloir ducal, avec ses amies très peu vêtues, Oban à peu près présentable qui se retrouve affublée de moults donzelles pépiantes, et sa mère qui arrive, fendant la foule des serviteurs comme la proue d'un navire...

Un petit soupir de soulagement intérieur, comme ça, son intervention est presque oubliée, plus besoin d'une excuse improbable!!

Chimera

[Cette clairière en forêt - Eau qui glougloute - Souvenirs, souvenirs]

Chimera flatte l'encolure de Morvac'h et passe sa jambe par dessus l'encolure pour se laisser glisser à terre. La saie qu'elle a revêtue atterrit juste un micro-instant après ses pieds sur l'herbe encore humide de rosée.
Elle a souhaité arriver ici en avance, et s'accorder un moment de paix dans ce lieu si cher à son coeur.

Elle examine le lieu. Il a vécu... l'herbe a poussé, certains massifs d'herbes folles se sont déplacés, certaines branches ont cédé sous le poids de l'âge ou des intempéries, et pourtant, la même architecture, la même aura... Ce ne sont pas quelques années qui changeront le visage du lieu. Il n'a tout bonne que pris quelques rides, mais nature s'embellit avec l'âge, se régénère et se ressource...

Elle se rappelle sa soirée de la veille avec Lallie, devant l'église de la ville, qu'elle a longuement contemplée, s'imaginant presque y entrer, demander à nouveau le baptême et s'unir avec lui devant Aristote: rendre les armes, céder à la pression de la convention, fuir les insultes et les accusations, s'abîmer dans une paix légitime...
Elle le revoit, cette fois-là, venant l'arracher à l'autel, lui interdisant ce sacrifice... Elle se rappelle encore son soulagement, et la colère de Lallie en apprenant son geste.
Elle avait été beaucoup moins radicale la veille... comprenant son envie d'être son épouse pour tous, que leurs enfants soient reconnus comme tels, qu'ils puissent hériter d'eux, le cas échéant...

Qu'importe le regard de la loi des hommes... seul celui de nature importait vraiment. Ils se sont unis ici, leurs enfants sont le fruit d'un amour plus vrai qu'aucun autre, et si aucun papier ne lui permet de leur léguer quoique ce soit, la peau de son ventre porte encore les traces de leur venue au monde. Ils sont aimés, chéris et entourés, et n'ont pour le moment pas besoin d'un autre héritage que celui là.
Il est si dur de se convaincre de ça, quand on était condamné à vivre parmi les hommes.

Les yeux fermés, elle inspire profondément.
Pas de noblesse, pas de clercs, pas de cris, pas d'injures... simplicité à l'état pur, paix et calme...
Ne manque que lui...
Il travaille dans son bureau au chateau... Elle le retrouvera plus tard, et le mènera ici et....
Allons... ils vont bientôt arriver, ne te laisse pas entraîner par ce genre de pensées.

Pumae

[Au château, étrange mélange de hurlement et ravissement]

Bon.. Hurler et se faire entendre c'est fait.
Se faire inviter c'est fait.
Elle coche petit à petit les étapes par lesquelles elle souhaitait passer et passe à la suivante.
Leur faire revêtir les vêtement blanc. Difficulté : l'excuse à donner n'a pas encore été trouvée.

Hmpffff

Un soupire qui traverse ses lèvres et un froncement de nez pour accompagner la chose.
Elle hâte le pas en direction de la porte et se faufile à l'intérieur, le garde qui la suit en trottinant. Elle sourit intérieurement en pensant à ce qu'il doit lui même penser.

Retournant à sa liste oubliée un instant. Lui reste ensuite à les faire prendre un cheval, se geler les fesses dans le froid, et rejoindre Chimera.
Et bin ... Ils sont pas sortis du château encore.

Arrivée dans le couloir elle rit à la vision rocambolesque qui s'offre à elle.
Margot habillée, les joues rouges, et Aliena et Zabou à moitié dévêtues, dans le couloir. Au moment où elle cherche Oban du regard, elle l'aperçoit, vêtu, dans ce qui semble être la chambre des futurs. Bien qu'elle admette pouvoir s'y perdre. Elle retient un rire amusé et se redresse.

Bien, ne reste plus qu'à les faire s'habiller...

Hummm. Demat à vous tous !

Elle prend son air solennel et sourit légèrement à l'assemblée.

Je suis, avec Margot, donc plutôt, nous sommes chargées d'une dure mission. C'est pourquoi je vous demanderai de bien vouloir nous obéir sans parler et puis de faire tout ce qu'on vous dira. Promis, on ne mettra pas vos vies en danger.

Hochement sec de la tête... Reste plus qu'à voir si ça va marcher. Elle regarde Aliena en lui faisant des gros yeux, la pensant plus ou moins de mèche avec elles et lui fait un signe de tête. L'interprétation à donner étant un élégant, va vite t'habiller pendant que je m'occupe d'eux, passablement complètement incompréhensible.

Montrant le coffre que le pauvre garde essoufflé porte encore, mais on sent bien qu'il va pas tarder à l'envoyer valser elle se tourne vers les deux amoureux.

Bien : Oban : vous prenez et revêtez ça.

Ce disant elle ouvre le coffre et lui empile dans les bras une tunique et des bottes blanches et ajoute par dessus le tout une belle cape rembourrée d'un blanc éclatant, son pourtour soyeux grâce à des fourrures de renards déteintes. Un sourire à son égard, elle imagine qu'il a bien compris et que c'est lui qui va donner le moins de fil à retordre.

Margot Wolback

Ahh là on voit tout de suite la classe, l'habitude de commander et d'être écoutée...
Margot, soulagée de voir que Pum vient la sortir d'un mauvais pas, acquiesce vigoureusement de la tête à chaque mot.

Elle se précipite la tête dans la lourde malle pour en sortir les vêtements de Zabou, restant admirative devant le riche velours blanc de la robe, et la fourrure d'hermine de la cape.

Sa mère est une magicienne. Bon là, c'est son imagination de jeune orpheline qui prend le pas, impressionnée par cette profusion qu'elle n'aurait osé imaginer en rêve.

Zabou

Pumae, en femme qui savait se faire obéir, mêlant avec art, sensibilité féminine et autorité aurait très bien pu les mener par le bout du nez là où elle l'aurait décidé. Ne semblant pouvoir, par l'effet d'un quelconque sortilège, seulement penser à ne pas suivre à la lettre chacune de ses indications, ils avaient baissé le bout de leur nez sur la pointe de leur pieds et l'auraient suivie, tels des moutons égarés et reconnaissants, sous la lame du couteau du boucher qui leur aurait pour finir trancher le cou d'un mouvement sec et soudain. C'est ainsi que l'escorte pumaenne avait gagné l'intérieur du château, le premier garde ouvrant les portes à la jeune femme au charisme époustouflant, le second s'échinant à porter une enorme malle.

La tâche serait peut être moins évidente pour le couple de fougerais et plus particulièrement pour la bergère qui avait déja dû parcourir une lieue pieds nus, juste entre les fenêtres de sa chambre et la porte de celle-ci à force d'aller-retour.

Citation :: Je suis, avec Margot, donc plutôt, nous sommes chargées d'une dure mission. C'est pourquoi je vous demanderai de bien vouloir nous obéir sans parler et puis de faire tout ce qu'on vous dira. Promis, on ne mettra pas vos vies en danger.

Douuuuuuuuuuucement!! Pas qu'jai eu un réveil difficile, mais si tu l'veux bien on va reprendre dans l'ordre!
Alors, tu es avec Margot, jusque là, on est d'accord! Ceci n'est pas une nouvelle en soi, on vous sait tous mère et fille... C'est après que ça s'complique...
Une mission... bon, passe encore, c'est la vôtre, et à moins qu'on ne puisse vous y aider, j'vois pas trop en quoi ça nous r'garderait...
Par contre...vous obéir sans parler??!! Dis toi bien ma chère Pum que c'est chose impossible, faudrait m'baillonner, me museler, m'estourbir, que dis-je?... m'assommer!!
Jamais d'ma vie je n'ai pu m'tai...Ohhh mais qu'est-ce donc c'là?

Tour à tour, mère et fille sortaient de la malle que le garde venait dans un soupire de soulagement de poser au sol, un lot de vétements de la plus riche couture qu'il soit. Les yeux de la Zab prirent le pas sur sa langue toujours bien trop pendue et exprimèrent le vif intérêt qu'elle venait de porter en un quart de seconde sur les souhaits de Pumae qui ne sauraient en aucun cas être remis en question.

S'approchant d'une Margot qui affichait enfin un large sourire, (l'avait l'air soulagée la blondinette...), elle tendit les mains lentement vers la tenue qu'elle fila passer en vitesse, de crainte qu'on se rende compte qu'elle n'était qu'une paysanne indigne d'une telle parure.

Oban

Sourit
Cela chahutait dans le couloir, entendant un discussion bien … féminine.
La porte de la pièce étant resté à moitié close, il avait enfilé vite fait son mantel, et il s’affairait à chercher sa paire de braie.
Ou pouvait-elle bien être ?
Il n’allait pas rester vêtu comme cela, il sentait déjà un courant d’air lui traverser les cuisses…

Zab tu ne sais pas ou se trouve ma braie ?

Elle devait bien le savoir, n’était ce pas elle qui, la veille au soir la lui avait enlevée !

Occupée à piaffer dans le couloir avec leur voisine de chambre, la pie, et dame rouge gorge tellement celle-ci était écarlate, il avait beau répéter la question rien n’y faisait !

Purée, ou les a-t-elle dont mises !

A moitié grommelant, il cherchait

Ah sous le lit, j’ai pas regardé sous le lit !

Il se met à quatre pattes et plonge sa tête sous la boiserie de leurs ébats...

Citation :: Bien : Oban : vous prenez et revêtez ça.

Surpris, se redresse d’un coup, cherchant à cacher ce que le mantel entrouvert pouvait laisser apparaitre, place une main sur ses arrières.

Kaoc’h !

Se cogne la tête dans le bois de lit.
Se relève, frottant de son autre main le sommet de son crane, moins bien un peu gêné par sa posture que par la douleur qui resonne encore dans celui-ci.

Demat Pumaé !

En deux trois mouvements, il se retrouve les bras chargé de vêtements, l’obligeant à délaisser mantel et bosse

Merci Pummmm !

Il l’a regarde espérant qu’elle ne tarderait pas à sortir de cette chambre, liberant ainsi une situation plutôt inconfortable.

Aliena

Pum était arrivée..et commencait a donner des explications, enfin, des explications, c'etait quand meme pas limpides tout ca, et Alie comprenait toujours pas pourquoi un tel réveil en fanfare.

Elle se mit tout d'un coup à la regarder, lui faisant des gros yeux. Ouhhh la, pas commode la pum, qu'est ce qu'elle avait fait? Complètement réveillée cette fois ci, Alie se demandait ce qu'elle avait bien pu faire comme bétise pour qu'on lui lance un tel regard. Elle cherchait toujours désespéremment quand une malle arriva devant eux. Des vêtements ! Fallait il s'habiller?

Un éclair de génie traversa la tête de la brunette ! Pum devait surement lui demander de s'habiller, pour la mission, elle verrait apres, elle ne savait toujours pas ce qui se tramait, et ça devenait de moins en moins clair, mais bon, maintenant qu'elle était réveillée, autant suivre la petite troupe sans broncher.

Un coup d'oeil attentif à la malle et son contenu, que des vetements blancs. Arrrgghh y'avait il un dress-code à honorer? Elle rentra en vitesse dans sa chambre, à la recherche de vêtements présentable.
Hélas, elle avait beau fouiller de partout dans les armoires de la chambre prétée par le duc, elle n'y trouvait rien de blanc.
Tant pis pesta t'elle, à cheval donné, on regarde pas les dents. Si ca convient pas, ils avaient qu'à me prévenir avant.

Elle enfila en vitesse ses braies, enfila par dessus sa belle houppelande d'un rouge écarlate et ajusta son bustier et son col.
Elle se passa ensuite un rapide coup dans sa chevelure, afin d'être un minimum présentable, et agrippa sa cape dans ses mains. Elle ne savait pas ou elle allait, et connaissant les z'autres, ils seraient bien capable de la laisser poireauter dehors, vallait mieux bien se couvrir.

Elle sortit de sa chambre, prête à rejoindre tout le monde afin de se laisser guider par pum et margot pour les aider dans leur mission.

Pumae

Zabou, comme elle s'y attendait bien, commence à discuter. Enfin elle n'a fait que commencer pour mieux se taire.
Un sourire satisfait aux lèvres, elle la voit décamper pour passer les vêtements, contente de son choix.
Oban après avoir râlé à la recherche d'elle ne sait quoi et failli s'assommer seul contre le lit, prend les vêtements.
Elle quitte la chambre, referme la porte et soupire.

Ouf! Première mission réussie Margot !

Un sourire de soulagement à sa fille et un petit hochement de tête.

Tu as une idée pour la suite ?

Aliena ne devrait pas tarder à les rejoindre et les deux futurs de même...

Margot Wolback

Une idée pour la suite... Ben... Euh....
Soudain, éclair de génie!! Enfin, non, mais bon, elle a droit de le croire hein??

Dame Chimera m'a dit que les chevaux nous attendaient.
Et il faut aussi trouver un certain Beilhal, qui sait où aller... Elle m'a parlé d'une clairière.

Un grand sourire à l'égard de sa mère, soulagement intérieur de la voir prendre les choses en main, et aussi plaisir de la voir et de faire des choses avec elle.

On peut leur dire qu'on les emmène au débarcadère, visiter l'île d'Arz, mais je sais pas s'ils vont nous croire!!
Et puis Oban est suffisamment au fait des cérémonies pour savoir que le blanc a un sens particulier non??

Premièrement, on arrive à trouver Beilhal.
Deuxièmement, on les fait grimper sur les chevaux, que moi je préfèrerais y aller à pied, mais bon....
Troisièmement, on les emmène où il faut, comme il faut, à temps pour éviter que Dame Chimera ne soit trop congelée à nous attendre.

Puis la blonde toque à la porte d'Alie, histoire de la mettre dans la confidence avant qu'elle ne fasse une gaffe monumentale!!

Oban

il avait enfilé ce que Pumm, lui avait apporté et se regardait dans la glace, attendant que Zab, toujours à la traine, ait terminée ses ablutions et commence à s’habiller.

Tu ne trouves pas que cela me sied bien ?

Tourne et retourne devant la glace

Manque une ceinture tout de même… !

Se recule pour une vue d’ensemble

Oh mordiou !!

Se précipite, attrape une chaise, monte dessus et s’affaire autour du lustre de la chambre

Cherche plus mes braies je les ai …
La prochaine fois évite de les jetés en l’air, je voudrai pas payer un lustre à Mumia

Saute de la chaise sourire aux lèvres