Une chute...

Invité

Un jour. Un tir. Un cri. Une chute.

Puis, le néant.

Après, de la clarté, du sang.

Anne se réveilla difficilement. Après sa chute de cheval, elle était inconsciente. Mais la chaleur du museau de son cheval la réveilla. Celuic-ci était debout près d'elle. Son museau touchait l'épaule de sa maîtresse.

Ses naseaux soufflait de l'air chaud dans son cou.

Anne ouvrit les yeux. Ses vêtements, tachés de sang, ressemblait désormais a des vulgaires chiffons.

Elle regarda ses mains : elles étaient intactes, sauf quelques égratinures sur la paume.

Anne contracta chacun de ses membres : tous bougeaient, quelques-uns remuaient non sans difficulté. La jambre gauche était endomagée : une grosse entaille partait du molet à la cheville.

Le bras droit avait du mal à remuer. Une fine mais profonde entaille, du coude au poignet, handicapait son avant-bras.

Anne sourit à son cheval. Celui-ci aida la jeune femme à se lever en passant son museau sou l'épaule de sa maîtresse.

Anne se releva avec difficulté à cause d'une douleur vive à la jambe gauche.

Elle marcha, appuyée sur le dos de son cheval. Anne arriva avec peine au rivage. Elle se laissa tomber sur la terre ferme. Epuisée, elle rampa. Arrivée au sable, elle se laissa rouler. Au contact de la douce caresse de l'eau, elle ferma les yeux

...

Invité

Lina venait de quitter l'écurie de Khatouna avec une brouétté de foin quand elle entendit un hennissement et un bruit sourd.

Elle accourrue dans la direction du bruit et trouve Anne, la demoiselle de la taverne ensanglanté au bord de l'eau.

Se précipitant sur la bléssée, elle regarda les blessures de la jeune chinoise d'un rapide coup d'oeil.

Ne bouge pas, surtout pas! Je vais chercher de quoi te soigner et de l'aide. Reste là!

Lina se releva et en remontant sur la berge vis le cheval, visiblement calme, Sans avoir conscience du danger d'une monture inconnue elle la monta et se dirigea au galop vers les écuries de Khatouna.

Khatouna conduit la charrette dans le chemin herbeux qui longe le cours d'eau. La jument grise, galoppe en soufflant fort. Lina assise près d'elle lui indique le chemin

Il me semble que c'était par là... je ne suis pas sure, mais au bord de la rivière, il y a deux grands troncs en travers de la rivière et une petite île de galets avec quelques saules rabougris...

Je crois que je connais cet endroit... il est assez facile d'accès, si Anne est bien là, il sera facile d'approcher tout pres avec le charriot

Invité

Anne, avant de s'évanouir, eut le temps d'entendre des bruits de pas rapides.

Elle s'efforca de garder les yeux ouverts, et elle vit, floue, l'image de la jeune femme qu'elle avait croisée à la taverne. Celle-ci la regarda d'un rapide coup d'oeil et dit :

Ne bouge pas, surtout pas! Je vais chercher de quoi te soigner et de l'aide. Reste là

Anne hocha doucement la tête, et retomba évanouie. Peu après, les yeux fermés, elle entendit doucement le son d'une charrette sur un chemin herbeux. Un cheval, ou une jument, Anne ne distingue pas la diffèrence de son, galoppe en soufflant de ses naseaux. Elle entend des voix, ou plutôt des sons entrcoupés :

Il me ... que c'était par là... je ne suis pas ..., mais au bord de la ...., il ... a deux ... ... en ... de la rivière et une petite île de galets avec quelques ... rabougris...
Puis, elle entendit distinctement ses paroles :

Je crois que je connais cet endroit... il est assez facile d'accès, si Anne est bien là, il sera facile d'approcher tout pres avec le charriot

Peu après, elle ouvrit lentement les yeux. La clarté floue du soleil l'empêchait de distinguer deux visages penchés vers elle. Elle ne vit que deux ombres. Pensant que ces deux ombres était des mirages, elle leva doucement la main pour essayer d'attraper l'une d'elles.

Mais son bras refusait d'obéir, son muscle semblait épuisé.

Mais elle réussi à articuler :

Ou suis-je ? Je crois que j'ai fais une chute de cheval. Ets-ce que mon cheval va bien ? Est-il blessé ?

Anne se souvint qu'un chasseur avait voulu tuer un oiseau. Une colombe, selon ses souvenirs. Le tir avait affoler son cheval, et quand il s'est cabré, Anne , propulsé de quelques mètres, avait fait une chute.

Après, plus rien...

Il n'a pas fallu longtemps a Khatouna pour idenfier la jeune fille qui git pres de la rive, immobiliser son cheval et sauter à bas de la charrette.

Anne gisait là, à moitié inconsciente... délirant parfois. Posant sa main sur le front de la jeune fille elle lui dit doucement

C'est fini maintenant, calme toi. Ton cheval est en sécurité dans mon écurie, et nous allons te ramener chez moi pour te soigner.

Nous allons te coucher sur la couverture pour te transporter plus confortablement dans la charrette. n'essaye pas de relever pour l'instant.

Pendant que Khatouna posait une attelle à la jambe gauche d'Anne et la préparait pour le transport, Lina manoeuvré la jument pour placer la charrette au plus pres de la blessée et surtout, pour pouvoir repartir directement en direction de la taverne.

Dès que la jeune fille inconsciente fut installée aussi confortablement que possible sur le pont de la charriotte, Khatouna reprit les rênes et se tournant vers Lina qui veillait sur Anne à l'arrière

Nous allons rentrer doucement, innutile de la secouer davantage... elle a peut-être des lésions internes impossible à déceller... Si tu vois un changement dans son état, tu me le dis.

Invité

La jeune fille s'inquiétait de plus en plus, mais son anxiété s'apaisa quelques peu lorsque Dame Kathouna lui répondit :

C'est fini maintenant, calme toi. Ton cheval est en sécurité dans mon écurie, et nous allons te ramener chez moi pour te soigner.

Nous allons te coucher sur la couverture pour te transporter plus confortablement dans la charrette. n'essaye pas de te relever pour l'instant.

Anne obéit à Dame Kathouna : elle ne se releva pas.
Sa jambe lui faisait moi mal, sa vue était redevenu normale, et son bras pouvait à présent bouger sans trop de problèmes. Elle transmis les nouvelles de son état à Lina, assise dans la charrette elle aussi. Puis, elle se souvint qu'elle n'avait pas remercier les deux dames qui s'était si gentiment occupé d'elle.
Alors, Anne les remercia par ses quelques mots :

Merci... merci beaucoup. Sans vous, je serez toujours sur le rivage et je devrais attendre longtemps pour que quelqu'un vienne me chercher.
Puis-je faire quelque chose en échange, quand je serais remise ?

[Suite à la taverne de Kathouna ?]

Khatouna se retourna en entendant parler Anne.

Je suis ravie que tu reprennes connaissance Anne, j'accepte volontiers ton aide, il a bien assez à faire pour deux dans une taverne et une auberge ! Mais maintenant, il faut te reposer un peu, nous seront bientôt arrivées

Khatouna arrive à cheval sur les lieux de l’accident de la veille. Elle pousse sa monture vers la rivière et la dirige vers le milieu du courant afin de la laisser boire. Laissant sa jument s’abreuver puis traverser nonchalamment le cours d’eau puis brouter avec avidité des pousses tendre et fraiches sur l’autre bord.

Soudain la jument relève brusquement la tête et fixe un buisson devant elle prête à faire volte face et à s’enfuir au galop.

Doucement ma belle… doux, ne bouge plus…

Lui chuchote la jeune femme, en serrant les jambes pour immobiliser sa monture. Sans faire de bruit, elle arme sa fronde et fait tournoyer l’arme au dessus de sa tête. Un faisan surgit du buisson dans un éclat de lumière dorée. La lanière de cuir tournoie puis soudain, le coup part et le petit caillou poli par la rivière percute l’oiseau d’or avec un bruit mat.
Un cri rauque, un battement d’aile, et le bel oiseau tombe dans les herbes folles. Khatouna a déjà mis pied à terre, et s’est avancé pour ramasser sa proie. Elle tord le cou puis saigne le volatile puis le lie par les pattes et l’attache au pommeau de sa selle.

En route…. Je sais à qui je vais porter ce repas de prince….

Elle enfourche son cheval et reprend au galop le chemin du village

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